Vous avez sans doute appris le décès de Catherine, survenu le 20 octobre 2020 à l’âge de soixante-neuf ans. Le contexte, et surtout l’immense désarroi causé par sa disparition rapide et brutale, ont retardé la diffusion de cette information.
Aujourd’hui, ses amis de Métamorphoses se joignent à moi pour lui rendre l’hommage qu’elle mérite.
Fondatrice de l’association Métamorphoses en 1990, thérapeute familiale reconnue pour les personnes, les couples et les familles et formatrice de talent, Catherine a animé Métamorphoses durant trente années comme Directrice de la formation et cofondatrice de l’Institut de thérapie constructive.
Angliciste de formation, elle s’était formée à l’Entretien d’explicitation avec Pierre Vermersch, puis à l’approche interactionnelle à l’Institut Gregory Bateson de Liège en Belgique, ainsi qu’à l’Analyse systémique et à l’hypnose de François Roustang. L’approche thérapeutique de Catherine Coudray s’était ainsi construite sur la base de ses multiples expériences vécues, tant universitaires que personnelles, et aussi sur ses innovations et ses intuitions remarquables dans son art de soigner. C’est ainsi que des centaines de personnes, en thérapie comme en formation, lui sont redevables et les témoignages en ont été nombreux en ces jours de deuil.
Nul doute qu’elle laisse un grand vide, en particulier auprès des personnes qu’elle suivait, ainsi qu’auprès de tous ceux qui la connaissaient. Cependant son esprit reste vivant.
Outre sa pertinence d’auteur, qui peut sans cesse être recontactée dans notre livre « Thérapie constructive par le dialogue et par l’action » et ses dons de peintre qui animent les murs de la maison, les apports de Catherine, son expérience, ses talents d’organisatrice et de conférencière, son attention aux autres, continueront à inspirer l’activité de « Métamorphoses ».
Cette femme en robe rouge qui marche presqu’en dansant, telle l’image du Bien Être pour lequel elle œuvrait, c’est Elle.
Jean-Pierre Ancillotti, pour l’association Métamorphoses